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DEDANS/DEHORS – L’EAU DE LA RE-LIANCE

Instituée par l’ONU en 1992, la journée de l’eau qui a lieu tous les ans, le 22 mars, à pour but de sensibiliser les citoyens, élus, les jeunes et les enfants. L’eau, nécessaire à la vie, bien commun, ressource naturelle, nous interpelle dans l’usage que nous en faisons, dans l’organisation de sa production, dans la gestion de son patrimoine qu’il soit architectural ou technique, au profit des citoyens-acteurs.trices.

L’objectif 6 des ODD – Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau – a notamment pour cible de réduire de moitié la proportion d’eaux usées non traitées et d’augmenter à l’échelle mondiale le recyclage et la réutilisation sans danger de l’eau. Pour y parvenir, l’échelon local s’impose.

22 MARS 2022
  • D’ici à 2050, les statistiques démontrent :
    • 1) Qu’au moins une personne sur quatre peut vivre dans un pays affecté par des pénuries d’eau chroniques ou fréquentes.
    • 2) Au moins 1,8 milliard de personnes dans le monde utilisent une source d’eau potable qui est contaminée par des matières fécales.
    • 3) Plus de 80% des eaux usées provenant des lieux d’habitation, des villes, de l’industrie et de l’agriculture sont rejetées dans la nature sans aucune dépollution.

DEHORS

Les conclusions du « Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique », boycotté par la FNE et la Fédération paysanne parmi d’autres, ont été présentées le 1er février au ministère de l’Agriculture. Elles suscitent de nombreuses craintes d’associations, de collectifs citoyens.nes, d’observateurs, de journalistes (le Monde, du 21/10/2021 – « Comment résoudre l’indissociable question du partage de l’eau entre ses usagers ? » )

Dans son article, Magali Reinert (Reporterre) dans son article soulève, elle aussi, quelqu’une d’entre-elles « …Elle parle de la reprise en main de la gestion de l’eau au profit de l’agriculture intensive » avec les préfets aux commandes pour faire appliquer la première circulaire.

D’autres part, le niveau régional est-il le plus pertinent dans la gestion d’un bien commun « planétaire » ? Quelle gouvernance pour ce bien ? De quel développement de la marchandisation de ce bien, parlons-nous ?

Le plus important aujourd’hui, pour transformer nos comportements qu’ils soient individuels, collectifs, sociétaux, en faveur du changement climatique, que peut produire la pénurie d’eau dans la gestion des risques en agriculture et dans nos vies ?

Peut-elle se poser comme un problème de santé vitale ?

Cependant, alors que les aléas climatiques comme la sécheresse sont difficilement prévisibles, quelle gouvernance, dans le cadre de partenariats publics/privés, peut-on construire avec les mutuelles ? Quelle prévention quand les budgets font défaut pour professionnaliser l’accompagnement des mutations sur les territoires locaux ?

Et pour vous, que signifie l’eau ?

Que pouvez-nous dire des inondations que nous vivons en tant que citoyens ? Comment anticiper la sécheresse qui met à mal le travail des agriculteurs ?

Comment éviter la pollution de l’eau, quand elle est aggravée par : l’artificialisation des sols, la déforestation, la dégradation de la végétation, des rivières et des lacs ?

Enfin, comment prendre la mesure de ces signaux pour accompagner les crises qui en résultent un peu partout dans le monde et plus près de nous.

Quelles solutions basées sur la nature pour résoudre nombre de nos problèmes d’eau, seriez-vous porteur ? Des idées à l’action (exemples) :

favoriser l’infiltration et l’évaporation
L’enjeu : ralentir l’eau en cas de pluie, lui laisser le temps de s’infiltrer et de s’évaporer, pour limiter les dégâts des eaux en aval.

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